Si politique savait, environnementaliste pouvait! N°I

Avant de condamner, d'acclamer ou de se lamenter, il faut comprendre. La compréhension
d'une situation passe par plusieurs questionnements auxquels on peut apporter quelques éclaircissements qui peuvent être completés par la suite ou même être refutés sur base d'autres hypothèses confirmées.

Dans ce premier numéro, nous essayerons de décrire succinctement les acteurs classiques et modernes qui concourent à la protection de l'environnement.

De Stockholm (1972), Rio (1992), Johannesburg (2002), etc. jusqu'à Paris (2015), nous voyons la mobilisation internationale de nombreux acteurs d'une part, les Etats et les Organisations gouvernementales qui sont des acteurs historiques (secteur public) et d'autre part, les Organisations non gouvernementales, les entreprises, et certains individus alors des acteurs nouveaux (secteur privé).
Actuellement, il existe cent nonante-trois Etats dans le monde qui siègent à l'ONU dont deux d'entre eux sont des membres observateurs (le Vatican et la Palestine). 

L'un des aspects les plus marquants des relations internationales contemporaines est le rôle croissant joué par les organisations internationales dans la coopération que nouent les États pour régler leurs problèmes communs. 
Leur nombre (OIG et ONG) n'a cessé d'augmenter au fil des années et s'élève, en 1993, à plus de 250, mais leur importance est extrêmement variable et toutes n'ont pas au même degré la capacité d'agir sur le plan international.

Les organisations non gouvernementales sont de simples groupements de personnes physiques ou morales de nationalités différentes qu'unit la poursuite de buts communs variés : sportif (Comité international olympique), social (internationales syndicales), environnemental (Greenpeace), humanitaire (Comité international de la Croix-Rouge, Amnesty International), etc. Elles sont dépourvues de la personnalité juridique internationale et relèvent du droit des États où elles sont implantées. Elles n'en exercent pas moins une influence qui peut être grande dans la vie internationale, dans la mesure où elles font pression directement ou indirectement – par l'entremise de l'opinion publique internationale qu'elles contribuent à façonner – sur les États et les organisations intergouvernementales pour infléchir leur action dans le sens qu'elles souhaitent.

Les entreprises au niveau international sont variées et nombreuses et elles jouent aussi un rôle important dans les relations internationales car elles produisent les biens et services que les hommes consomment (http://danielmastaki5.blogspot.com.eg/2017/11/nos-dechets-au-quotidien-quelle.html).

Enfin, les personnalités comme le Pape François (https://catholicclimatemovement.global/), Al Gore (www.algore.com/), Nicolas Hulot (www.fondation-nature-homme.org), Maurice Strong (www.mauricestrong.net/), Ken Berlin (www.climaterealityproject.org), Allen Ottaro (www.cynesa.org), etc. sont des acteurs nouveaux qui font pression au niveau international et même national pour protéger notre mère nourricière (la planète Terre). Dans notre prochain numéro, nous esquisseront les rôles de ces différents acteurs.